Rappelez vous le scénario: La chambre d'hôtel, en voici une suite:
Resterez vous encore avec moi pour cette aventure...
Je suis dans l’ascenseur, et avant d’appuyer sur le bouton du 2ème étage, je vérifie mon apparence dans le miroir qui me fait face. Je décale légèrement ma frange à gauche, et j’arrange les quelques cheveux qui tombent sur mon front. Je prends ma dernière acquisition fétiche de YSL, un rouge « pure shine » et je souligne délicatement mes lèvres. L’image que le miroir me renvoie, me semble devoir te satisfaire et j’appuie sur le bouton d’étage. Le plancher et les parois de l’ascenseur sont tapissées d’une moquette rouge au dessin chargé de rosettes couleur or. L’ascenseur stoppe sa cours, me voici dans le couloir.
Marbre blanc, au sol et un long tapis rouge qui s’éloigne devant moi. Un moment, j’ai la sensation d’appartenir à l’ordre des vestales. Ma tenue légère, une robe fond blanc à la coupe asymétrique, aux motifs coquelicots stylisés, soutenue par une ceinture rouge elle aussi, mes sandales romaines, tout concourt à m’identifier à l’une d’elles.
Arrivée en face de l’escalier, à la hauteur de la chambre 8, deux colonnes viennent souligner ce côté sacré, soutenir les volutes, base d’une coupole de verre, à travers laquelle le soleil inonde de ses rayons cette chaude après midi.
Je me sens comme dans un rêve, les lieux me sont familiers, j’ai tout choisi en accord avec ma frénésie.
Je t’imagine à travers la porte assise dans un des fauteuils Louis XV. Le style était important, comme tout le reste, il a conditionné mes choix pour la chambre, l’hôtel. Ce style très présent dans les hôtels particuliers, a été dirigé par le goût féminin. Une première dans l’histoire , les formes sont rondes, allégées, les courbes sont autant de plaisir à contempler que le corps d’une femme arc bouté de volupté. Le tissu de velours rouge m’avait plu, c’est la couleur du désir, les bras du fauteuil se terminaient par des roses ouvertes, les tiges étant soulignées de bronze ciselé.
Ils étaient idéaux pour épouser les courbures d’un corps et se prêter au jeu.
J’avais pris soin de récupérer une clef le matin à la réception, une carte magnétique pour ouvrir la porte et je suis à présent devant cette fameuse entrée de la chambre n°4.
Je sens un petit frisson dans le creux de mes reins, mon ventre semble se creuser et c’est avec un peu d’appréhension, que je me décide à pousser la poignée.
Modifié par nath941, 23 décembre 2015 - 20:43 .