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La Plume de l'ange noir


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85 réponses à ce sujet

#41 nath941

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Posté 10 janvier 2016 - 16:07

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En marchant pieds nus le long de la grève,

J’ai trouvé rejeté comme dans un rêve

Un objet confus au prime abord inconnu,

Un morceau d’amphore par l’Océan perdu.

 

Une représentation solennelle et mystique.

Ecoutant de la houle la sourde musique,

J’observais le dessin de Poséidon et d’Amymoné.

Sa maîtresse aux seins lourds et dénudés.

 

Désormais je comprends la muse sacrée,

Et mes yeux percent les sommets du passé.

Dans la nuit noire, où les flots d’encre me bercent,

Les secrets se lèvent tels des sinistres herses.

 

Le silence revient de la mer primitive,

Je reste dans une allégresse attentive.

Je m’imagine en captive des dieux,

Et m’abandonne le regard vers les cieux


Modifié par nath941, 10 janvier 2016 - 16:08 .

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Posté 10 janvier 2016 - 17:39

Nouvelle histoire que je débute ce soir, comme le contenu à suivre pourrait choquer un jeune public traînant sur ce forum, contactez moi pour le recevoir dans le jeu: mon Pseudo: PORTMAN

 

Déchéance 1: dyn006_small150_300_297_jpeg_2551687_f17

Je sortais d’un état dépressif provoqué par une rupture difficile, et je ne sortais presque plus. Je vivais depuis quelques semaines recluse sans voir d’amis et très souvent occupée à parcourir des sites de rencontres. Je m’étais laissée aller à dériver sur certains dont le contenu me provoquait un profond trouble mais qui contre toute attente me rassuraient.

Depuis quelques temps, je correspondais sur MSN à la recherche d’une femme qui saurait me plier à sa volonté, me mater, qui me demanderait de lui obéir et qui me conduirait sur la voie de la soumission.

 

Je pensais avoir trouvé ce que je cherchais, son pseudo, psy13, conversait avec moi depuis deux semaines, et je me laissais aller à lui raconter ma vie, mes aspirations, mes fantasmes de soumissions…

Je m’aperçois aujourd’hui que lors de ces échanges par claviers interposés, elle ne s ‘était jamais dévoilée, et je ne savais pas grand chose d’elle.

Je savais qu’elle approchait de la quarantaine, était sportive, mesurait 1,71m et pesait 58 kgs. Elle se disait bien faite, aimant la musique classique, et semblait une femme très cultivée dont la position sociale devait être protégée.

Elle m’avait réclamé plusieurs photos, pour me juger, je pense que mon physique devait lui convenir, et c’est pourquoi un jour elle me proposa de lui rendre une visite à son bureau. Elle m’avait expliqué que nous serions plus libres pour discuter entre femmes, et que son bureau se trouvait dans un immeuble déserté le week-end.

Je devais donc me rendre à Aubagne, le samedi suivant. Sa seule exigence était que je ne parle pas sans y être invitée par elle, et que je devrais obéir en tout point à ce qu’elle me commanderait.

Je pris donc ma voiture et mon courage à deux mains pour me rendre à Aubagne. J’avais une fois de plus confié l’itinéraire à mon GPS de Montpellier. L’inconnue de ce futur RDV me rendait anxieuse, mais en même temps excitée. Comme je ne savais pas à qui j’avais affaire, j’avais confié à une amie très chère, l’adresse de cette femme, au cas où…

La veille au soir de ce RDV, psy 13 m’avait adressé un mail avec des directives.

- vous vous habillerez avec un tailleur strict, des escarpins, pas de maquillage, sans bijou et une hygiène irréprochable.

- Vous arriverez rue X, à 09h00 précise, vous entrerez dans le parking souterrain situé à gauche de l’entrée de l’immeuble, vous vous garerez à côté d’une CLIO 4 noire.

- Vous prendrez l’ascenseur situé côté ouest à côté de la sortie de secours, jusqu’au 4ème étage, appartement 4A. Vous vous déshabillerez devant la porte, puis une fois nue, vêtue de vos seuls escarpins, vous sonnerez, entrerez dans l’entrée.

- Vous trouverez un placard à votre droite où vous déposerez vos affaires. Ensuite vous viendrez vous placer devant la porte à gauche et frapperez deux coups.

- Je vous attendrai et vous autoriserai à entrer à ces seules conditions.

Toutes ces recommandations m’avaient dans un premier temps surprise, car psy13 ne semblait pas lors de nos échanges sur le net aussi directive. Je pense qu’elle m’avait bien analysée lorsque je m’étais confiée à elle et qu’elle se permettait à présent de laisser tomber peu à peu le masque.

Je partis donc de bon matin vers Aubagne, prétextant une sortie shopping avec une amie pour aller voir les maîtres santonniers. J’avais pris le plus grand soin au niveau de ma toilette, fraîchement manucurée et épilée de la veille, et mon état d’excitation était à son comble. Un mélange de peur et d’envie, qui me rendait folle et je sentais le désir grandir entre mes cuisses. Mes tétons étaient tout durs, et je m’imaginais nue livrée aux caprices de cette inconnue.

J’arrivais à 08h50 dans la rue de son domicile, et je me garai le long du trottoir en attendant les 09h00. La rue était déserte, un centre des impôts à ma gauche, fermé le samedi et d’autres cabinets ou immeubles de bureaux fermés qui rendaient l’endroit angoissant. A 09h, je pénétrai dans le parking souterrain, la porte s’ouvrit, et distinguant une Clio noire, je mestationnais à côté d’elle.

Je pris mon sac à main, que je serrai contre ma hanche gauche, j’étais glacée, excitée, je me sentais comme une prostituée se rendant à un RDV fixé par une cliente.

Je me sentais mal à l’aise sur le point de renoncer à m’engager plus en avant, mais une force, un défi intérieur m’obligeaient à commander l’ascenseur pour me rendre vers le plaisir que j’attendais.

Les portes s’ouvrirent, j’appuyais sur le bouton 4 et sentais mon corps s’envoler vers un destin imaginé.

J’arrivais sur le palier, me remémorant les directives de Psy13. Je posais mon sac à main sur un tapis épais qui ornait le couloir, je me déchaussais, me débarrassais lentement de ma veste, de mon chemisier que je pliais sommairement. J’enlevais ma jupe, la mettais de côté. Je retirais mes bas, jetant un regard derrière mois, et espérant que personne ne me surprendrait. J’étais comme folle, je m’interrogeais encore sur ma position et mon comportement. Mais bizarrement, plus je me sentais coupable, plus j’étais excitée et continuais à me dévêtir. Une fois mon tanga enlevé, je remis mes escarpins et nue comme Eve, je rassemblais mes vêtements et dirigeais un doigt vers la sonnette de la porte 4A.

Je rentrais dans l’appartement, la porte était ouverte, et un air classique de Smetana « La moldau »se fit entendre. Je vis trois portes devant moi, et le placard à ma droite, où je déposais mes vêtements sur des cintres et étagères.

Je me retournais et j’allais me placer, comme un soldat au garde à vous devant la porte de gauche.

Je frappais deux coups à la porte, me sentant fragile et anéantie. Une voix qui me parue assez douce m’invita à entrer.

Une femme se tenait au fond de la pièce assise derrière un bureau de ministre, une lampe de forte intensité me renvoyait uniquement sa silhouette. La pièce était dans une pénombre reposante et en même temps austère. D’épais tapis style persans recouvraient un plancher de bois en chêne. Un divan destiné à des patients se situait à la droite du bureau. Les volets étaient fermés et d’épais rideaux cachaient les fenêtres.

Mon hôte se mit à parler : « Bonjour nath, vous êtes à moi à compter de cette minute à moins que vous ne repartiez de suite. »

Je répondis mal à l’aise un timide « oui »

Psy13 continua alors : « Je considère que vous êtes venue ici pour me servir, m’obéir et que votre souhait est que je sois satisfaite de vos services, n’êtes vous pas d’accord avec ceci ? »

Je répondis « Oui », me demandant ce qui me poussait à rester debout, nue devant cette inconnue. J’étais comme hypnotisée…


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Posté 17 janvier 2016 - 16:36

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Elle continua : « Vous m’appartenez donc à présent, et je peux faire de vous ce que je veux. Vous êtes une petite chienne, qui a besoin d’être dressée, et dont je suis prête à me servir comme un simple objet que je jetterais après usage. »

Ce ton qui venait de changer, plus ferme, plus mature me déstabilisa, me fit l’effet d’une gifle. Je n’étais plus une femme aimant son mari, je n’étais plus rien qu’un objet, un simple mouchoir en papier que l’on jette une fois utilisé. Même le mot chienne, me paraissait plus noble qu’un objet.

Mais avant que j’ai eu le temps de répondre, elle me rappela qu’elle ne souhaitait rien entendre, et que je n’avais qu’à hocher la tête et baisser le regard . Ce que je fis prestement.

Elle se leva de derrière son bureau et le contournant s’approcha de moi. Je vis alors une femme brune aux cheveux coiffés en chignon, grande, fine et élancé, habillée d’une robe noire à boutons, fendue sur le devant. A sa main une baguette fine d’environ un mètre comme les maîtres en possédaient pour montrer des points au tableau.

Elle me demanda de me retourner, me toucha à différents endroits du corps avec sa baguette, me jaugeant et attendant je suppose une réaction. Elle me demanda de me déchausser, le tapis était doux, épais, chaud et mes pieds me procuraient une sensation troublante. Je frissonnais, elle dût s »en apercevoir car elle me demanda de me mettre à genoux et m’expliqua ce qu’elle attendait de moi.

« Vous allez vous diriger à quatre pattes, en relevant votre croupe, et vous installer sous mon bureau.

Je suis psychiatre et j’attends ce matin plusieurs RDV de patients. Je vous ai fait venir pour me divertir, pour m’aider à trouver le bien être nécessaire à ma concentration. Vous serez donc à mes pieds, cachée aux yeux des patients et prête à utiliser vos mains, doigts, lèvres ou langue pour satisfaire mes exigences. Sans aucun mot, ni murmure et avec toute l’application que j’attends de vous Objet. Pour indiquer ce que je souhaite, je montrerais l’endroit avec mon doigt, puis deux doigts pour caresser, trois doigts pour masser, un doigt traçant des cercles pour me donner votre langue. Si je suis satisfaite de vous, je vous accorderais une récompense, sinon vous serez punie à la hauteur de votre échec à me contenter ». Une chose encore pour vous je suis dorénavant madame B, et rappelez vous que vous êtes à présent en mon pouvoir. Je vous veux donc soumise, dévouée, une chienne fidèle. Aussi je vais vous placer ce collier autour du cou, marque de votre renonciation à toute liberté en ma présence.

Je sentis alors une sangle de cuir autour de ma gorge se refermer, marque d’une soumission acceptée. A présent, je me sentais soulagée, comme si ce collier de chienne, me donnait le droit d’exister, de jouer un rôle, d’un objet de plaisir certes, mais cependant par choix. J’arborais un sourire, et madame me donna un coup de baguette dans le bas du dos, et m’ordonna d’aller me placer dans ma niche, sous le bureau.

A quatre pattes, sentant la douceur de la laine des tapis tissés mains, aux graphismes compliqués, je commençais à avancer vers ce lieu désigné où je devais commencer à jouer mon rôle. Je n’avais pas dépassé le premier tapis que Madame m’arrêta en se plaçant devant moi. Je ne vis que deux escarpins de cuir noir, et des mollets bien faits dans un premier temps.

Je relevais doucement la tête, eu juste le temps d’apercevoir l’ourlet de sa jupe, un coup sec de sa baguette me fit aussitôt plonger le regard vers le sol.

Elle me lâcha cette phrase qui devait rester dans ma mémoire : « En ma présence, tu garderas les yeux baissés, si tu portais un regard sur moi, tu serais punie pour impudence. »

Je répondis : « Oui, Madame… », elle s’écarta et je continuais ma progression, les lattes de bois de chêne étaient dures et me faisaient mal aux genoux. Aussi, c’est avec bonheur que je retrouvais un épais tapis de couleur rouge et vert qui me parut d’une douceur infinie et me permit de retrouver la force de continuer.

J’arrivais à hauteur du bureau, qui me parut massif, austère. Il était fait de chêne massif, couleur foncée, il cachait parfaitement aux yeux des clients potentiels ce qui se cachait derrière. Je ne pus voir que les pieds du fauteuil que j’écartais légèrement pour me glisser dans ce que Madame appelait ma niche. Je restais ainsi quelques secondes, ne sachant pas quelle position adopter.

Madame arriva, s’assit sur son fauteuil, ou devrais je dire se laissa tomber en allongeant ses jambes devant elle et en s’appuyant sur le dossier. Cette action me permit de découvrir quelques formes de son anatomie qui me comblèrent d’aise.

Elle me dit aussitôt me stoppant dans mes réflexions : « assieds toi en tailleur, face à moi, calée le dos contre le fond du bureau. Mes premiers rendez vous devraient arriver d’ici peu, je te rappelle que je ne veux rien entendre de ta part, tu dois être la plus discrète possible, comme ce tapis sur lequel tu es assise ».

Les rideaux de coton épais ne laissaient que peu de lumière passer, et l’éclairage de la lampe de bureau donnait un poids pesant et angoissant à ce discours. Je me sentais abandonnée, bien sûr, j’aurais pu mille fois me lever et quitter cette pièce et d’ici dix minutes, je serais en route pour mon domicile, mais j’éprouvais une sensation nouvelle, celle d’appartenir à Madame, de ne plus rien décider, de n’avoir qu’à obéir. Je me sentais, comme soulagée, à présent j’étais comme n’importe quel objet de la pièce, je lui appartenais, elle pouvait m’aimer, comme me casser, me garder ou me rejeter.

J’éprouvais d’ailleurs un sentiment étrange, une peur indicible de la décevoir, aussi je m’attachais à tenter tout ce qui me serait possible pour contenter cette maîtresse, comme une chienne fidèle que je me considérais à présent.

Madame  se déchaussa, enleva félinement ses escarpins, les déplaça de côté du bout de ses orteils, et avança ses deux pieds pour les reposer sur mes cuisses. Je vis un index pointer vers ses pieds et décrire deux petits cercles. Je compris aussitôt que ceci était mon premier test, et je pris son pied gauche dans mes mains et avec ma langue je me mis à lécher chaque doigt l’un après l’autre, glissant le bout de ma langue entre chacun, aspirant parfois, mais surtout en restant très douce, pour que la caresse buccale soit appréciée. J’entendis un petit soupir, qui me remplit de joie, Madame appréciait ma langue, et je me sentais fière de la combler.

Je quittais les doigts pour lever le pied, et faire glisser ma langue sous le dessous de son pied, amplifiant les mouvements, et en accélérant mon rythme pour montrer à ma maîtresse que j’aimais ce qu’elle me demandait. Elle pointa alors son index vers l’autre pied, qui reçut immédiatement le même traitement, en le prenant délicatement entre mes mains et en jouant du palper roulé à peine appuyé sur le dessus de son pied, pour rendre plus douce et décontractante le travail de ma langue.

Soudain un coup de sonnette et la porte d’entrée qui s’ouvre, quelqu’un un ou une cliente, nous n’étions plus seule, panique, angoisse, un frisson dans le dos, un coup de pied de madame, qui se leva, remit ses escarpins et s’éloigna de moi pour aller ouvrir.

Je restais seule, comme une bête apeurée, sentant le danger, mais ne pouvant fuir. J’étais nue sous ce bureau à la merci de n’importe qui.

La porte s’ouvrit, des paroles échangées, une femme répondit qui entra suivie de Madame. Elle lui dit de se mettre à l’aise, et d’aller s’allonger sur le divan de cuir noir, dont je ne pouvais entrevoir en me penchant un peu que le haut du dossier. Ce n’était apparemment pas son premier rendez vous, à en croire les échanges de conversations et j’appris rapidement le mal dont souffrait cette femme.

Elle s’appelait Nicole, était célibataire, plus par dépit que par choix, ces quelques relations avec des hommes avaient été des échecs, ils la trouvaient frigide et elle de son côté ne ressentait aucun plaisir dans l’acte sexuel. Madame se proposait une nouvelle fois de procéder à une séance d’hypnose pour essayer de découvrir l’origine de ce mal qui handicapait Nicole dans toutes relations sérieuses.

Cette femme s’allongea sur le divan, et par curiosité, en me penchant, je vis un bout de chevelure blonde. J’étais à présent intéressée, de partager des moments intimes de sa vie, et mon côté voyeur me poussa à ne rien perdre de la conversation que Madame entreprit avec sa patiente.

Madame parla d’une voix douce, enivrante, et Nicole commença à s’enfoncer dans un état de veille apparentée au sommeil.

Madame lui demanda de s’imaginer en maillot sur une plage, le bruit des vagues venant mourir sur un sable blanc et doux comme de la farine. Un souffle de vent chatouillait sa peau, et une ombre pointait à l’autre bout de cette plage, elle se rapprochait. Madame demanda si elle la voyait, puis de la décrire. Nicole qui devait imaginer l’archétype de la séduction commença à décrire un corps mince, celui d’une femme nue, rousse, à la poitrine insolente dont les tétons chauffés par le soleil, étaient entourés d’une auréole brune.

Je ne comprenais plus, cette femme avait parlé de problèmes avec les hommes et ne rêvait sous hypnose qu’à une femme ??

Soudain, je vis la baguette de Madame devant mon visage d’impudente. Elle traça un trait vers le fauteuil et je compris que je devais sortir. Je n’eus qu’un bref regard vers la femme endormie, mais cela suffit pour recevoir un coup cinglant sur ma coupe.

Madame me prit par la laisse sans un mot, me traîna vers le divan. Elle annonça à la femme, que le corps de la femme rousse se penchait sur elle, lui déposait un baiser légèrement mouillé à la commissure des lèvres.

Je reçus un nouveau coup de baguette, puis un deuxième et comprit que la femme rousse, c’était moi et que je devais obéir sous peine de sentir le feu sur mes fesses blanches.

Je m’approchais donc du visage de Nicole et déposait des baisers, sur les lèvres, le cou, à la base de l’oreille, pointait ma langue pour la rendre prisonnière de mes caresses.

Madame me fit signe de déshabiller cette patiente, la veste, puis le corsage blanc, la jupe en lin qui sur le divan était toute froissée. Nicole à présent était en sous vêtements que je me fis un devoir d’enlever. Pour Nicole, il s’agissait de son maillot de bain et Madame continuait à l’amener dans son rêve à se laisser caresser, embrasser par une douce inconnue...


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Posté 19 janvier 2016 - 23:55

dyn006_small150_450_253_jpeg_2551687_0faUne petite suite que j'ai reçue ce matin et que je vous soumets:

 

Le string et le soutien gorge rejoignirent le reste des vêtements. Madame demanda à Nicole d’ouvrir grandement les cuisses, et un index vers son sexe et un quart de tour, me firent comprendre où je devais continuer mes offices.

Je déposais donc quelques baisers à l’intérieur des cuisses de Nicole, je remontais doucement glissant avec ma langue vers les premiers poils pubiens, soignés certainement par une esthéticienne.

Ma langue pointa davantage, entrouvrit les lèvres, les mouilla délicatement. Je sentais l’excitation monter du corps de Nicole et je sentais le goût sucré et parfumé sous ma langue. Je sortis en enroulant le bout de ma langue le petit capuchon qui recouvrait le point de tous les désirs inavoués et j’entrepris de le masser entre mes lèvres et ma langue. La salive coulait pour rendre les caresses plus douces et enivrantes et un râle d’extase s’échappa de la bouche de Nicole. Elle était à moi, elle dansait sous ma langue, elle n’était qu’un instrument de plaisir que je m’évertuais à satisfaire et conduire à la jouissance qu’elle semblait attendre depuis trop longtemps. J’accélérais mes mouvements de langues, augmentant la pression. Nicole était tendue comme la corde d’un arc et fut parcourue de nombreux frissons, marques d’un orgasme multiple.

Je reçus un coup de baguette léger de Madame et je me retirais. Elle m’attrapa par mon collier et me tapota la joue, ce que j’assimilais à une flatterie. En bonne chienne, je me mis à lui lécher la main qui tenait la baguette.

Elle me reconduisit alors sous le bureau ou elle déposa une gamelle bleue remplie d’eau. Elle annonça : « Bois petite chienne vicieuse, tu l’a mérité ». J’étais fière, je n’étais plus un objet, mais sa chienne fidèle, j’existais et je commençais à sentir dans mon bas ventre l’excitation qui me gênait. Quand Madame s’éloigna, je me rassis en tailleur, et je glissais une main pour me caresser et calmer le feu qui montait en moi. La séance se termina avec Nicole, qui fut rhabillée par Madame, on aurait dit un habillage d’une poupée de chiffon. Puis une fois habillée, elle la réveilla, Nicole semblait épuisée, mais comme soulagée d’un poids comme elle le disait. Elle se sentait libérée. Madame vint se rassoir à son bureau et cette fois ne déchaussa que son pied droit , avec trois doigts. Je commençais donc le massage.

Nicole repartit dix minutes plus tard. Et madame me dit que je l’avais excitée et que sa petite chienne allait la soulager en la léchant comme une brave petite soumise qu’elle était. Allongée en arrière sur son fauteuil, les cuisses largement écartées, les pieds sur le bord du bureau, elle s’ouvrit à moi et je plongeais ma langue dans sa toison brune pour plaire à Madame. Elle me tenait d’une main par la laisse et s’amuser à tirer dessus pour que mon collier serre ma gorge et m’empêche de m’acquitter correctement de ma tâche.

Mais je me serais plutôt ouvert les veines, que de ne pas combler Madame, je n’étais plus rien, je ne m’appelais plus Nath, mais chienne, je n’étais plus une cadre supérieure dans une entreprise multinationale, mais une bête vicieuse et perverse pour la seule joie de sa maîtresse.


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Posté 20 janvier 2016 - 18:38

Bonsoir, un nouveau scénario que je livre:

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Scénario : Le voile est levé.

 

Cette matinée de septembre avait commencé normalement pour N. A peine levée, elle s’était étirée, les bras croisés au dessus de sa tête, et ses seins relevés prônaient une certaine insolence à travers le Tshirt blanc. Ce denier lui descendait à mi cuisses, mais sous cet effet de chatte au réveil, il remontait doucement jusqu’à laisser apparaître la naissance des fesses. Son mari n’y fut pas insensible, et elle sentit une main venir se coller à plat sur son ventre, pendant qu’une autre plus hasardeuse lui caressait gentiment sa cuisse droite, remontant doucement vers un monde de plaisirs qu’elle se refusait sur le moment.

Elle avait à se préparer pour aller au travail, mais devait trouver le moment adéquat pour se connecter à Internet et présenter ses respects matinaux à son Maître.

Elle se dégagea en embrassant son mari tendrement, en lui disant ce soir je serais à toi de nouveau.

Puis, elle pénétra dans la cuisine et son visage baigné par la lumière du réfrigérateur, elle s’offrit un grand verre d’eau fraîche.

Ce mois de septembre annonçait les futures vendanges et des soirées de fêtes, mais pour le moment, le soleil se levait sur la terrasse de pierres et le ciel bleu engageait la maison à se préparer.

Le petit déjeuner, préparé et la table servie, elle alla réveiller les enfants, puis s’en alla vers la salle de bains du haut.

Elle continuait son cérémonial, commencé pendant ses congés d’été pour marquer chaque jour la marque de sa soumission, son appartenance à un monde caché, parallèle. C’était sa porte secrète, pour revenir rapidement à son état de soumise.

N prit le tapis devant la baignoire, l’installa au milieu de la salle de bains, se mit nue. Après un rapide coup d’œil dans le miroir, elle se plaça sur le tapis en tenue d’Eve. Elle s’agenouilla, les pieds serrés, les pointes tendues. Assise sur ses talons, elle se plia, poussant loin devant elle ses bras bien parallèles. Elle se prosternait devant son Maître, montrant ainsi comme chaque jour son désir d’être tenue en laisse, et d’être obéissante à sa volonté.

Elle resta ainsi deux minutes, puis se releva et pénétra dans la baignoire pour faire couler une douche mariant le chaud et le froid pour tonifier son corps.

Ses deux enfants avaient élargi son bassin, la condamnant à oublier certaines tenues affriolantes, mais elle continuait à s’entretenir pour se sentir désirée. Et sans être une de ces femmes clone des magazines, elle disposait de quelques atouts de charme qui lui permettait d’évoluer dans un monde d’hommes.

Sa toilette terminée, elle enfila un peignoir blanc, se rendit dans la cuisine pour vérifier si les enfants avaient terminé de déjeuner et les encourager à rejoindre leurs chambres pour s’habiller.

Son mari avait comme à son accoutumée, commencé par se raser, puis après un déjeuner rapide, était reparti sous la douche.

N, alla dans la salle à manger, ouvrit le meuble de l’ordinateur, et démarra la machine qui la reliait à son autre monde. Elle se sentait excitée, comme à chaque connexion, attendant patiemment l’ouverture de ses courriels de la nuit.

Elle démarra Messenger, ses contacts étaient tous hors ligne, elle découvrit deux messages, un de son Maître, l’autre d’une inconnue, dont elle n’avait pas le droit de lire le contenu. Peut être lorsque son Maître aurait jugé qu’elle le méritait ou que la teneur ne lui fasse aucune ombre, trouverait elle ce message dans le dossier « à lire ». Son Maître avait tous ces codes d’accès, elle lui avait donné, car ainsi elle s’abandonnait à son jugement pour la guider et lui faire découvrir de nouvelles expériences.

Elle ouvrit le courrier de son Maître, celui-ci lui fixait sa tenue pour la journée. Il la voulait dans une robe noire, longueur au dessus du genou. Elle devrait froisser deux feuilles de papier d’imprimante et les placer dans sa culotte. L’une devant son sexe, l’autre dans le creux de l’aine, afin de sentir une gêne, un contact omniprésent qui lui ferait se rappeler tout au long de la journée qu’elle était sa chose.

Son Maître lui indiquait que d’autres consignes lui seraient fixées dans la journée, et qu’elle devrait lire ses mails régulièrement.

Elle ferma le message, le rangea immédiatement dans le dossier intitulé : « Courrier du Maître » et commença une réponse rapide car le temps était compté.

« Mes respects Monsieur L,

 

Votre soumise chez elle, vêtue d’un simple peignoir blanc, nue dessous, cuisses écartées pour mieux vous servir.

J’ai pris connaissance de vos ordres Monsieur, et j’obéirais selon votre volonté. Je porterais ma robe noire, des dessous de dentelles noir et rouge, des sandalettes assorties.

Dès que j’arriverais au bureau, je porterais l’accessoire dont vous voulez me voir affublée.

J’ai des réunions aujourd’hui pour finaliser les projets futurs. Je ne serais donc pas disponible comme je le souhaiterais, mais je me connecterais régulièrement pour me plier à vos désirs.

N »

N se déconnecta, passa rapidement sur Dress pour prendre note de son courrier, et coupa l’ordinateur.

Son Maître ne s’était pas connecté ce matin, il devait être trop tôt, mais il lui avait écrit. Ce n’était pas un scénario complexe comme elle avait l’habitude d’élaborer la trame pour ses fantasmes, mais quelques mots lâchés, dont le sens précis ne permettait pas de confondre le sens donné. Il la voulait dans le monde réel, attachée à lui, de quelque manière que ce soit, et elle se plierait une fois de plus à cette exigence.

 

Elle se rendit à son travail, heureuse, épanouie, le cœur rempli du souvenir de son mari et des enfants dans l’entrée. Des baisers volés, des petits mots échangés pour permettre de mieux supporter la séparation de la famille.

 

Elle arriva au deuxième étage de bureaux, passa par la salle de repos où déjà certains de ses collaborateurs avaient entamé des discussions sur leurs soirées respectives. Elle entra, un sourire sincère affiché et la main tendue pour saluer les membres de l’équipe.

Elle se servit un jus d’orange, et se tourna vers sa secrétaire qui venait d’entrer.

Echange de sentiments sur la rentrée des classes, les listes de courses, et une adresse de boutique dans une rue derrière la Fac de médecine.

La journée s’annonçait sur une note amicale, qui permettait à Nath de diriger son équipe comme une bande de copains, mais dont les résultats étaient toujours salués pour la tenue des délais et l’efficacité des méthodes employées. Nath était cette femme aux mille visages qui pouvait passer d’une salle de conférences remplie de cadres dirigeants ou de clients étrangers importants pour se retirer dans son bureau pour se plier aux directives écrites par son Maître.

Une personnalité complexe qui se jouait de la compétition et devenait une tigresse dans les discussions d’affaires, et ce besoin incompréhensible de s’abandonner, de se laisser mener, humilier jusqu’à y prendre plaisir.

Ce côté noir de sa vie, elle le souhaitait caché, pour s’y plonger et pouvoir se relever pour s’épanouir en tant que femme sans nuire à ses proches, et sans se discréditer aux yeux des autres.

A chaque fois qu’elle s’abandonnait au travers d’Internet à la volonté de son Maître, elle se sentait fragile, docile, avec pour seul but celui d’obéir.

Une situation qu’elle ne pouvait partager avec personne dans la vie réelle, il lui fallait veiller après chaque connexion, à effacer toute trace d’historique, détruire les écrits, les photos pour ne pas se faire surprendre. La paix était à ce prix, la liberté d’ouvrir ou de fermer la porte secrète de sa soumission.

Nath entra dans son bureau, posa son sac à main sur un fauteuil, ferma la porte à clefs, s’approcha des baies vitrées, pour occulter la pièce en orientant les stores.

Puis elle se dirigea vers son fauteuil, ouvrit le tiroir de droite, en sortit deux feuilles de papier et commença à les froisser. Elle faisait ce geste comme un robot, sans penser, elle obéissait tout simplement, et ne commencerais son travail qu’à l’issue.

Elle releva le bas de sa robe, écarta l’élastique de sa culotte, et y glissa ces deux boules. Tout de suite elle ressentit une gêne, les feuilles réduites en boules étaient dures, présentaient des pics qui sans émettre une douleur importante, lui faisaient remarquer à chaque instant leur présence. Elle froissa à nouveau les feuilles au travers de la fine dentelle pour leur donner une forme plus appropriée, puis se rajusta. Elle donna un tour de clef pour autoriser l’accès du bureau et alla enfin s’asseoir.

Elle alluma l’ordinateur, se connecta au réseau de l’entreprise et commença son travail.

 

Vers 10 00 sa secrétaire frappa et lui amena le courrier et les documents à signer dans le parafeur.

Elle la remercia, l’écouta sur les rappels d’emploi du temps, puis se plongea dans la lecture des feuillets, seule à nouveau.

Les boules de papier lui occupaient l’esprit, elle les sentait violant son intimité, lui rappelant ses chaînes. Elle aurait pu se soustraire à cette épreuve, rien de plus facile, mais elle avait accepté le jeu , par défi, résignation, servitude.

Elle parcouru les documents jusqu’à l’onglet courrier personnel. Une enveloppe de papier Kraft marron, son nom en étiquette. Elle fut surprise de la sobriété de la lettre, plus habituée à recevoir des cartes postales du monde entier de ses différentes relations. Elle prit le coupe papier, ouvrit l’enveloppe et en sortit deux feuillets pliés tapés à l’ordinateur.

Elle examina ces feuilles, et se sentit rapidement mal à l’aise, se sentant épiée, surveillée, comme si quelqu’un l’observait.

Elle parcourait des yeux un historique de toutes ces connexions sur internet, les heures, les adresses qu’elle utilisait, le blog qu’elle entretenait. C’était comme une gifle, dont la chaleur lui brûlait à présent la joue. Elle était démasquée, mise à nue, mais qui ?

Elle le savait, les connexions d’ordre privé ne doivent pas faire l’objet d’un suivi particulier, c’était interdit par le code du travail.

Les règles de l’entreprise étaient claires, pas d’envoi de documents professionnels sur internet, et mises à jour des anti virus systématique. La seule demande de la direction se bornait à utiliser internet avec parcimonie en évitant un usage personnel dans les heures dédiées à l’entreprise.

Nath n’avait en tant que cadre supérieur, aucun horaire, mais ne jouait avec les connexions que lors des pauses déjeuner ou le soir après que ses collaborateurs aient quittés les locaux pour retrouver leur famille.

Ce relevé d’historique n’était donc pas officiel, elle aurait été convoquée discrètement  par sa hiérarchie. Mais alors qui la surveillait ainsi ? Ce ne pouvait être qu’une personne affectée à la gestion administrateur du réseau de l’entreprise.

Une personne qui avait accès aux outils du réseau et pouvait contrôler chaque poste à l’insu de son utilisateur. Mais pourquoi, dans quel but, s’agissait il d’un contrôle interne de routine, ou d’un acte malveillant visant à lui nuire ?

Aucun commentaire explicatif, juste une suite de connexions avec les colonnes d’heures, de noms de sites visités.

Nath avait tout effacé, mais quelqu’un la surveillait en temps réel, elle commençait à avoir peur, un point au ventre. Oubliées les boules de papier, son esprit réfléchissait aux conséquences possibles, aux parades à élaborer. Elle commença par se connecter au réseau privé avec le trombinoscope des membres de l’entreprise, ceux affectés à la gestion du réseau et des ordinateurs. Elle en connaissait deux, sympathiques qui lui procuraient des jeux pour ses enfants. Qui alors avait pu lui envoyer ce courrier ? Un homme, mais peut être une femme ?

Mais dans quel but, elle ne les connaissait pas directement, et ne leur avait fait aucun tors à sa connaissance.

Elle se sentait fragile à présent, sa vie secrète démasquée, elle était à la merci d’une personne inconnue dont les intentions n’étaient pas encore exprimées. Attendre, laisser venir, faire comme si de rien n’était, ces principes qu’elle appliquait naturellement, étaient aujourd’hui moins net.

Pendant la pause déjeuner où elle n’avait rien mangé, elle s’était sentie épiée dans le restaurant, comme si sa vie était à présent connue de tous.

Elle se sentait victime d’un viol brutal et profond qui la blessait de manière continue, elle s’assit derrière son bureau et découvrit une enveloppe posée à côté de ses photos personnelles. Elle crut tout d’abord que c’était la même enveloppe que ce matin, qu’elle avait laissé en évidence, mais remarqua en la prenant qu’elle n’était pas ouverte.

Elle s’empressa de regarder ce qu’elle contenait. Une simple feuille pliée tapée et imprimée par un ordinateur.

Elle lut le contenu du message qui lui était adressé.

 

« Bonjour nath ou devrais je dire soumise N,

 

A cette heure, vous avez pu constater que j’ai en ma possession l’historique de toutes vos connexions au sein de l’entreprise. Je pourrais vous fournir le contenu de tous vos mails sortis de votre ordinateur, ou me contenter de ne donner que l’adresse de votre Blog. J’ai pu découvrir chaque facette de votre personnalité secrète. Nous sommes à présent deux personnes à connaître votre désir de soumission.

Dans un premier temps, je vous engage à continuer à vivre et correspondre sur internet comme vous le souhaitez. Si vous arrêtiez, ma contrariété pourrait vous être désagréable.

Ne cherchez pas à me connaître, cela serait une erreur qu’une femme aussi intelligente que vous ne commettrait pas.

Vous devez vous demander comment, pourquoi ? Je vous répondrai que chaque personne comme vous le dites si bien a mille visages. Je n’ai pas besoin comme votre Maître de vos codes de connexion, je les ai déjà en ma possession. Si vous les changiez, ce serait une autre erreur regrettable.

Ne cherchez pas d’issue salutaire, il n’y en a pas. L’araignée a tissé sa toile et vous attend au centre, quoi que vous fassiez. Pour le moment, obéissez à vos pulsions, libérez vos fantasmes, oubliez moi. Je vous contacterais à ma guise, au moment opportun. Vous aimez obéir aux consignes, alors laissez vous aller, et votre secret restera ici, profondément enfoui.

Pour me signaler votre accord, connectez vous immédiatement à votre Blog et écrivez dans le chat ces quelques mots : « La volonté est souveraine, la soumission est mienne. »

 

Je restais les bras lourdement posés sur mon écritoire, relisant chaque mot, essayant de trouver des indices de la personnalité qui se cachait derrière ce message. Mais la personne inconnue, me semblait androgyne, chaque mot avait été choisi pour tantôt asseoir une force masculine, puis jouer sur une note de subtilité féminine. Je me sentais vaincue, je déposais les armes comme anéantie. Mon seul désir était que mon secret reste gardé.

 

Le clip de Mylène Farmer m’accueillit, et les cierges allumés me paraissaient l’entrée des enfers. Je descendis la page et laissais le message comme demandé, premier gage de l’accord que je passais, et où je m’engageais une fois de plus sans connaître l’issue réelle du chemin.

Je me connectais ensuite sur Dress, puis j’allais sur Hotmail pour relever mes courriers. Je reprenais mes habitudes, mais cette fois nous étions deux, et je me sentais lasse, lorsque les boules de papier dans mon entre jambe me ramenèrent à d’autres sentiments, je devais aller lire les nouvelles consignes de mon Maître.

J'ouvrais la boîte de réception sur Hotmail et je lus les directives de Monsieur L. Je devais me rendre dans les toilettes pour dames, pour y retirer ma culotte, placer un bonbon dans mon anus, et retourner à mon bureau. Je devais rester ainsi à travailler pendant une heure avant de pouvoir aller me soulager cette fois dans les toilettes pour hommes et avoir le droit de reporter ma culotte.

Suite à la lecture de cet ordre, Je sens monter en moi une sensation mélangée de chaud et de froid, mon ventre se noue, comme tiraillé par une indicible peur.

Je me sais épiée, lue, comment faire, dois je continuer à obéir ?, ne sachant pas qui est la personne qui m’a découverte. Mon trouble est grand, bien que je sois assise, mes jambes tremblent. Il m’est impossible de taper quoi que ce soit sur le clavier de l’ordinateur. Je sens une goutte de sueur couler le long de la colonne vertébrale, partant des omoplates pour aller finir sa course dans la raie de mes fesses.

Une sensation inconnue jusque-là, mais après quelques minutes de totale perte de maîtrise, je parviens à me ressaisir juste au moment ou le téléphone sonne. Ma secrétaire me signale qu'un rendez-vous imprévu ce matin a été ajouté et qu’il ne peut être décalé.

 Cet entretien tombe en plein dans la période durant laquelle je devrais me trouver sans culotte avec un bonbon dans l'anus.
Les questions affluent dans ma tête, pourquoi obéir, se plier à la volonté de mon Maître ?
 Cette force contre laquelle j’aimerais lutter ce matin ne parvient cependant pas à me faire renoncer et désobéir à M L.

Je rassemble donc toutes mes forces, saisis mon sac à main dans lequel je glisse  quelques bonbons aux fruits posés dans une coupelle sur mon bureau et je me rends aux toilettes pour femmes.

A peine sortie du bureau, je ressens à nouveau ces frissons et ces gouttes de peur couler dans le dos, je me sens épiée, fragile sur mes jambes, mais une excitation commence à naître de cette double soumission.

Jamais je n'aurais pensé me livrer ainsi, ne plus être seule à décider de mes actes. Cette pensée me déstabilise à chacun de mes pas.
Lorsque j’entre dans les toilettes dames, deux femmes s'y trouvent échangeant des commentaires devant le miroir et une cabine est fermée. Je salue rapidement les deux commères, jette un coup d'oeil dans le miroir, espérant que mon visage ne trahit pas ma honte naissante.
Puis rapidement, je pousse la porte d'une cabine et la ferme à clé.

Je me retrouve avec un sentiment par rapport à la punition des pinces décuplé par l’angoisse.  Une question, un doute : Qui m'a découverte ?

Tremblante, mais refusant de ne pas obéir à Mon Maître, j’enlève ma culotte, la roule dans mon sac puis saisis un bonbon. Mes doigts tremblent, je regarde de tous côtés pour être certaine que personne ne peut m’observer. Je prends un peu de crème pour les mains dont je dépose une noisette sur le tour de mon anus afin de faciliter le passage du bonbon.

 Je défais le papier autour du bonbon et l'introduis, après l’avoir sucé et laissé un peu de salive.

Il s'introduit sans problème mais me cause une gêne et une sensation d'avoir dans mon ventre quelque chose qui va tomber à tout moment. Cela m’oblige à serrer les fesses et je ne sais comment je vais tenir le coup durant le rendez-vous annoncé et durant tout le temps exigé par M L.

Je tire la chasse d’eau pour cacher ce que je viens de faire. Je rajuste ma jupe et sors de la cabine.

Les deux femmes sont sorties... ouf. Mais l'autre cabine est toujours fermée à clé. Qui s'y trouve ? Pourquoi n'est-elle pas encore ressortie ? Toutes ces questions me troublent et m’empêchent de raisonner.

Mais soudain, la sensation que le bonbon allait sortir de mon anus me fait revenir à la réalité de N, et je serrais les fesses à me faire mal.

Par chance je ne croise personne en rejoignant mon bureau. Le Rendez-vous devrait arriver dans 15 minutes.

Je fais de l'ordre sur le bureau, vérifie que tout est en ordre et relis encore un dossier en attendant l’heure de ce rendez vous.


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#46 GROCEBIT

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Posté 21 janvier 2016 - 00:44

AUTANT TE DIRE TOUT DE SUITE : je n'ai lu que les 4 dernières ligne :(


Cdlt, GB

Toujours actif pour la défense des consommateurs


#47 nath941

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Posté 21 janvier 2016 - 07:04

Le bonbon en fondant provoque comme une brûlure intérieure, non douloureuse, mais d’abandon. La position assise me permet à présent de mieux contrôler mes muscles. J’ai par moments de petites montées dans le ventre, jusqu’à mon anus qui réclame le droit de chasser l’intrus.
Le sucre, mélangé au gel, prépare l’expulsion salvatrice. Mais je n’ai pas le droit de me libérer. Je continue à m’occuper en tapant sur mon clavier, en pensant à autre chose. J’ai des crampes, l’impression que si je desserre mes fesses, mon ventre va se vider et que je serais là souillée et sale comme une truie dans son parc. Cette image me révolte, je ne peux pas l’accepter, je ne veux pas supporter cette ultime humiliation. J’en suis là de mes réflexions et de mes sensations lorsque ma secrétaire me prévient par l’interphone que mon rendez vous est là.
Je l’accueille, l’invite à s’asseoir, me pince les lèvres en suppliant le ciel de ne pas relâcher la pression. Je n’ai qu’une idée en tête, me libérer et mes paroles sont incohérentes. Je me rassois et retrouve un peu de calme, j’ai la sensation que le bonbon a coulé sur le fond de ma jupe.
J’écoute les remarques de la personne, les suggestions pour l’évolution de l’affaire qui l’occupe elle et moi, mais je suis absente, mon cerveau ne résonne plus, mon corps est prisonnier d’une seule pensée, celle de libérer mes intestins, j’essaie de me raisonner, je m’injure intérieurement, mais je suis incapable de penser à autre chose, ma raison est dépendante d’un bonbon et de mon corps.
Dans un dernier combat, je stoppe la personne, lui assure de toute ma considération et du bien fondé de toutes ses remarques et l’invite à présent à me laisser seule pour travailler aux modifications exprimées lors de l’entretien. Je n’en peux plus, mon visage doit être impressionnant, je suis folle, et mon rendez vous finit par me tendre la main et prendre congé. Je l’accompagne jusqu’à la porte, lance à ma secrétaire de convenir d’un autre rendez vous pour la fin de la semaine et m’éclipse vers les toilettes pour hommes.
J’entre, personne, et j’ouvre une porte pour libérer mon terrible secret.
Je me retrouve sur le siège sans rien à expulser, le bonbon légèrement acidulé avait fondu, et des vents bruyants se font entendre. J’ai honte, et plus j’essaye de contrôler, plus je me trouve rabaissée. J’imagine que le but de cette épreuve était là, le sucre agissait comme un appel et mon intestin s’est vidé, état pitoyable d’une déchéance. Je réfléchissais à l’image que j’aurais donnée en sortant de la cabine dans les toilettes si un homme avait été présent. Je me voyais rougir de confusion, et m’enfuir pour ne plus croiser son regard. Mais heureusement j’ai pu sortir sans croiser de regard sauf celui de ma secrétaire de retour au bureau qui me demanda si tout allait bien. Je suis allée m’asseoir à nouveau à mon bureau et me suis plongée dans mon travail pour tenter d’oublier l’impression de souillure que je sentais sur moi.
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#48 nath941

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Posté 21 janvier 2016 - 07:13


Je suis la maîtresse de l’ombre,
Qui fuit devant l’aube naissante.
Je laisse des marques brûlantes,
Et un regard bien trop sombre.
Le jour reprend ses privilèges,
Et assoit ses règles sur le siège.
Le plaisir est ainsi plus intense,
La fleur s’épanouit par l’absence.
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#49 nath941

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Posté 23 janvier 2016 - 00:08

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Le sourire de la Grande Déesse règne ici bas,

Moment délicat, pour sa simple geisha.

Les dauphins viennent folâtrer avec elle,

Ils ne rêvent que de plaisirs sensuels.

 

Le courant dans sa douce chevelure,

Me laisse entendre les murmures.

Ceux des pierres de ce palais englouti,

Témoin privilégié des étreintes du lit.

 

Mon corps et mon âme à son service,

Je ne porte les marques d’aucun sévice.

Sa main caressante, jamais brutale,

Sur ma peau, moments agréables.

 

Ma bouche ouverte, je goûte sa robe,

Mes doigts l’effleurent, elle se dérobe.

Puis s’abandonne, ouverte telle une rose,

Laissant s’écouler la rosée sur cette prose.

 

Je souhaiterais pouvoir sculpter,

Cette plastique qui m'a charmé.

Ses yeux s'ouvrent sur le chemin,

Et éclairent de doux lendemains.


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#50 nath941

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Posté 23 janvier 2016 - 00:12

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Voici le temps de la renaissance,

Après cette période de souffrances.

Ici je trouve de subtiles essences,

Et me soumets à la révérence.

 

Au bas des marches du palais,

Je suis cette vestale à ses pieds.

Eduquée pour satisfaire ma déité.

A mon cou, elle a déposé un collier.

 

Je m’abandonne à cette félicité,

Par désirs avides et par curiosité.

Je suis cette rebelle apprivoisée,

Mon corps est pour elle inféodé.

 

Le soir venu, je m’endors comblée,

D’un mot jeté, je suis aux aguets.

Pour venir à genoux la saluer,

Et de mes baisers la rassasier.

 

Entre ses mains, un simple jouet,

Qui prie pour être regardé.

Mon seul plaisir est de l’honorer,

De son parfum unique m’enivrer.

 

Selon son humeur, mon corps entravé,

D’un foulard, mes yeux sont bandés.

Tous mes sens à présent aiguisés,

Dans l’attente de situations imaginées.

 

Les yeux baissés en soumission,

J’aspire à ressentir le frisson.

Accepter le châtiment avec dévotion,

La caresse, comme un pardon.

 

Goûter au nectar, tel un papillon,

Assumer ses choix, vivre au diapason.

Se relever après l’humiliation,

Et se fondre dans la déraison.


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#51 nath941

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Posté 25 janvier 2016 - 23:32

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Dans l’océan dévasté de mes sentiments,

Est apparu un doux rayon de lune.

Long le chemin, au delà des dunes,

Pour que mon cœur sente l’effet du temps.

 

Aujourd’hui souffle du large un zéphir apaisant,

Un parfum enivrant émane des pétales de rose.

La vie reprend son fil avec l’envollée de la prose,

La porte refermée, la paix retrouvée pour les amants.


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#52 nath941

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Posté 25 janvier 2016 - 23:35

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Une nouvelle ère a commencé, envol effréné.

La vie prend des allures de fier destrier.

Cheveux au vent, l’appel vient du large,

L’amitié renaît dans un ciel sans nuage.

 

Les appels sourds se sont hissés vers le ciel,

Demain aura à nouveau des parfums de miel.

Dans un monde sans heurt et  intemporel,

Je construis un havre de paix pour Elle…


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#53 nath941

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Posté 30 janvier 2016 - 18:22

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J’ai erré dans les rues traverses d’un monde oublié,

Sentant les caresses de mots lâchés, douce amitié.

Je reviens à présent, dans  ces lieux bénis des dieux,

Un monde qui mérite d’être sauvé par nous deux.


 

Si pour le monde,

Tu n'es personne,

N'oublies pas que pour une personne,

Tu peux être le monde.

 

Je sens à présent la caresse de ton souffle sur mon cœur,

Je suis cette  mntagne tremblante au milieu de ta brume,

Tu arrives à temps car je me meurs,

Même l’encre a séché de ma fidèle plume,

 

Nous deux on se ressemble non par le destin mais dans l’âme,

De ce monde tu m’as donné la clef,

Tu es mon bouquet de roses, la rosée de mon cœur de femme,

Qu'à jamais je ne pourrai oublier,

 

A deux ramenons la lumière divine dans ces lieux,

Que nos cœurs nous dictent nos plus profonds sentiments,

Déposées ici dans le royaume des Dieux par nous deux,

Rebâtir le temple vieilli par le temps…


Modifié par nath941, 30 janvier 2016 - 18:26 .

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#54 nath941

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Posté 30 janvier 2016 - 18:27

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Mes mots cherchent simplement un nid,

Pour y passer une douce et tendre nuit.

S’enfoncer dans tes rêves, sans bruit,

Et te retrouver en femme épanouie...


Modifié par nath941, 30 janvier 2016 - 18:27 .

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Posté 03 février 2016 - 19:12

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Le vent a changé, mes yeux grands ouverts.

Plus jamais, mon âme ne restera solitaire.

Je suis passée près de cette femme ingénue,

Et perdue dans ses pensées, elle n’en a rien su.

Ma vie dans ce palais garde tous ses secrets,

Les couloirs sont témoins de mes pensées.

Enfant, je rêvais de quitter la terre nourricière,

Pour m’envoler à bord d’une montgolfière.

Eprise de liberté, je ne suis jamais rassasiée,

Victime d’une terrible et croissante anxiété.

Après avoir sombré dans un monde oublié,

Je renais grâce à l’amour de mon aimée.

Le monde de l’oubli, dans mon cœur enfui,

J’ouvre les yeux sur cette nouvelle vie.

Merci à toi de ne pas m’avoir suivie,

Dans ma mortelle et noire frénésie.


Modifié par nath941, 03 février 2016 - 19:15 .

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Posté 07 février 2016 - 23:48

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En marchant pieds nus le long de la grêve,

J’ai trouvé rejeté comme dans un rêve

Un objet confus au prime abord inconnu,

Un morceau d’amphore par l’Océan perdu.

 

Une représentation solennelle et mystique.

Ecoutant de la houle la sourde musique,

J’observais le dessin de Poséidon et d’Amymoné.

Sa maîtresse aux seins lourds et dénudés.

 

Désormais je comprends la muse sacrée,

Et mes yeux percent les sommets du passé.

Dans la nuit noire, où les flots d’encre me bercent,

Les secrets se lèvent tels de sinistres herses.

 

Le silence revient de la mer primitive,

Je reste dans une allégresse attentive.

Je m’imagine en captive des dieux,

Et m’abandonne le regard vers les cieux


Modifié par nath941, 07 février 2016 - 23:51 .

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Posté 11 février 2016 - 23:04

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Les racines favorisent le retour,

Et à l'aube d'un nouveau  jour,

Je reprends le contrôle de ma vie.

Et retrouve mon amie alanguie.

 

Nul doute que dans son coeur,

Je ramène une douce lueur.

Elle a gravi les marches seules,

Et de sa plume magnifie la feuille.

 

Je suis lâche et enfantine,

Un brin fidèle et libertine.

J'aime par plaisir, sans espoir,

Mais l'avenir est un miroir.

 

Si le doute parfois me dévore,

Mes yeux  reconnaîssent de l'or.

Ta beauté intérieure mon amie,

S'exprime sur le livre de la vie.


Modifié par nath941, 11 février 2016 - 23:27 .

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Posté 11 février 2016 - 23:32

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J'ai marché sur la plage,
Et j'ai écrit un message,
Sur le sable, un mirage,
Un monde sans âge.
J'ai inventé un langage
Pour le plaisir du batifolage,
J'ai rêvé l'ère du partage,
Où à tes pieds les mages
Déposeront leurs avantages.
Où dans ton cœur aucun nuage,
Ne viendra faire ombrage.
J'ai rencontré un sage,
Qui d'un livre montra une page
Ecoutez ce vieil adage,
Qui valorise le courage.
Fini le temps de l'apprentissage,
Tu dois déployer ton empennage.
La clef t'a révélé le passage,
Tu dois gravir les étages,
Et ainsi supprimer tous les clivages.
Pour toi et ton lignage,
De l'avenir les plus belles images.


Modifié par nath941, 11 février 2016 - 23:32 .

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Posté 13 février 2016 - 00:23

A Chaya

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A une amie, une soeur

La vie contre la peur.

 

C’est lorsque tout finit,

Que j’entre dans l’oubli

Que tout est si beau

A bord du vaisseau.

Le feu a consummé

Mes derniers regrets

Je sens monter les sanglots

Devant la mort du studio


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#60 nath941

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Posté 14 février 2016 - 00:32

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J’ai fui les rivages blaffards,

Mais il est à présent trop tard.

Mon monde ma prison,

Retentis le son de l’abandon.

Je nage dans des eaux troubles

Où la peur et la mort jouent en double.

Ne me cherchez pas, sonne le glas,

Je dois retrouver la paix et l’envie d’aimer.

J’ai toujours tout gâché, maladive anxiété,

Demain un nouveau jour, l’enfer a ses atours.

Au fond de moi, une flamme vacille pour toi,

Ne la souffle pas, ou tu la condamneras.


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